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LES COMPOSITEURS

Un des objectifs de l'Association Internationale Adolphe Sax est de participer à l'enrichissement du répertoire pour saxophone classique par la commande d'ouvres à des compositeurs belges.

Pour la 4 e édition du Concours Internationale Adolphe Sax, l'association a donc commandé une ouvre pour saxophone alto et piano à Daniel Capelleti, Michel Lysight, Jean-Luc Fafchamps et une ouvre pour saxophone alto et orchestre à cordes à Piet Swerts.

Ge(r)ms de Daniel Capelletti

CAPELLETTI Daniel

Belgique - 1958

Entré à 13 ans au Conservatoire Royal de Musique de Bruxelles dans la classe d'Eduardo del Pueyo, il en sortira 7 ans plus tard, nanti de tous les diplômes d'instrument, de théorie et d'écriture. Il est lauréat de plusieurs concours internationaux de piano, en Belgique comme à l'étranger (Italie, Espagne). Il est triple Lauréat du Prix Sabam de Composition du Concours Musical International Reine Elisabeth. Il donne de nombreux concerts et récitals un peu partout en Europe (Belgique, France, Luxembourg, Italie, Espagne, Allemagne, Hongrie, Pologne,...).

Parmi ses ouvres, on compte Cariatides pour violon et piano (1985), Aquarelles pour orchestre symphonique (1986), Reeds pour 28 instruments à anche simple, oeuvre créée par la Musique des Guides en 1997, Sven , conte symphonique sur un texte de Pierre Coran (1998), Anamorphose pour quatuor à cordes, créée lors du Festival Ars Musica 2001, Suite Latino-Américaine pour violon, guitare, accordéon, piano et contrebasse, commande de l'ensemble Soledad (2002).

Il tisse de nombreuses collaborations avec d'autres genres musicaux, tant à titre de pianiste que de compositeur et d'arrangeur: en jazz avec Philippe Catherine, Bruno Castellucci, Marta Mus., en variété avec Philippe Lafontaine, Maurane, dans le monde du cinéma avec des musiques de film,.

Depuis 1980, il est Professeur de Piano à l'Académie de Zaventem et depuis 1993, Professeur au Conservatoire Royal de Bruxelles (analyse musicale de 1993 à 1997 et composition à partir de 1997).

 

GE(R)MS,

pour saxophone alto et piano

Comme le titre l'indique Ge(r)ms envisage, sous de multiples aspects, les relations possibles entre les racines les plus embryonnaires et la cristallisation ou la concrétion du matériau exploité. Volontairement limité à un seul et unique champ modal, Ge(r)rms prend la forme d'un mobile de dix courtes images microcosmiques - les interprètes choisissent librement l'ordre d'exécution de ces dix sections - qui toutes ensemble recomposent une cohérence unique, comme les dix facettes d'un même diamant, par exemple. Cette ouvre, commandée par l'Association Internationale Adolphe Sax, est l'imposé de l'épreuve éliminatoire du 4 e Concours International Adolphe Sax (Dinant - 2006).

Chronographie IX de Michel Lysight

LYSIGHT Michel

Belgique-Canada - 1958

Après deux années d'études en Histoire de l'Art à l'ULB, Michel Lysignt a obtenu les Premiers Prix d'Histoire de la Musique, de Méthodologie du Solfège, de Psycho-Pédagogie, d'Harmonie, de Contrepoint, de Fugue et de Basson ainsi que les Diplômes Supérieurs de Solfège et de Musique de Chambre au Conservatoire Royal de Musique de Bruxelles. Il a travaillé la direction d'orchestre avec René Defossez et Robert Janssens, dans la classe duquel il obtient son Premier Prix, en 1997, et le Diplôme Supérieur, en 2002. Son Premier Prix de Composition lui est décerné, en 1989, au Royal de Musique de Mons dans la classe de Paul-Baudouin Michel. Cette même année, la Banque Dexia lui commande, pour son concours annuel Axion Classics, l'oeuvre imposée pour les bois, intitulée Soleil Bleu . En 1990, Quatrain pour quatuor à vent a obtenu le Prix Irène Fuérison de l'Académie Royale des Beaux-Arts de Belgique. En 1992, il reçoit la Médaille d'Argent avec mention au Concours International de Composition de l'Académie Internationale de Lutèce (Paris). L'Union des Compositeurs Belges lui a décerné le Trophée Fuga 1997 pour son action en faveur du répertoire national.

La découverte de musiciens tels que Steve Reich, John Adams, Arvo Pärt ou Henryk Mikolaj Górecki sera essentielle pour l'évolution de son langage personnel et en fera une des figures de proue du courant postmoderne en Belgique. Michel Lysight est membre de la Sabam, de l'Union des Compositeurs Belges et du Centre Belge de Documentation Musicale (CeBeDeM). À son catalogue figure une soixantaine d'oeuvres. La plupart sont enregistrées sur de nombreux CD's. Michel Lysight est Professeur au Conservatoire Royal de Musique de Bruxelles et aux Académies de Schaerbeek et de Bruxelles-Ville. Il donne régulièrement des conférences sur la musique contemporaine, préside le jury du Kaufmann European Music Competition et a été Professeur invité à la Bilkent University d'Ankara (Turquie).

 

CHRONOGRAPHIE IX

pour saxophone alto et piano

Chronographie IX appartient à une série d'oeuvres ( Chronographies ) ayant comme point commun un matériau mélodico-harmonique identique (do, mi, si, sol, la). Le caractère général de la pièce est une sorte de course à l'abîme faisant appel à une virtuosité extrême de la part des deux interprètes; une pause lyrique, courte rémission, intervient un peu avant la fin, mais ce répit est illusoire puisque la course effrénée reprend de plus belle jusqu'à la conclusion.

Cette oeuvre, commandée par l'Association Internationale Adolphe Sax, fait partie de la liste de ouvres au choix de l'épreuve éliminatoire du 4 e Concours International Adolphe Sax (Dinant - 2006).

 

Décalcomanie de Reich et Ligeti (avec Piazzolla en surimpression) de Jean-Luc Fafchamps

FAFCHAMPS Jean-Luc

Belgique - 1960

Pendant et après des études au Conservatoire Royal de Musique de Mons (piano, musique de chambre, harmonie) et à l'UCL (macro-économie), il s'initie à plusieurs disciplines (improvisation, rock, composition de musique de scène, accompagnement de chanson, piano solo, ...), avant de centrer son activité sur l'interprétation et la composition de musique contemporaine. Il fonde alors l'association Musica Libera, pour la diffusion des musiques actuelles, et le collectif d'interprétation Le Bureau des Pianistes, avec lequel il visite la littérature à plusieurs claviers (Feldman, Wyschnegradski, Reich, B. Mather, J. Tenney et autres classiques tels Messiaen ou Bartok). Il est aujourd'hui pianiste dans l'ensemble Ictus, et en particulier le quatuor Ictus (2 pianos - 2 percussions), avec lequel il effectue de nombreuses créations (Lindberg, Leroux, Mernier, Aperghis, Harvey, Francesconi, Reich, De Mey,... Il effectue des enregistrements et tournées, notamment avec la Compagnie Rosas.

Son travail de composition, abordé en autodidacte, a été salué par la tribune des jeunes compositeurs de l'Unesco en 1992 ( Attrition , pour octuor à cordes) et plusieurs de ses pièces ont été créées dans des festivals internationaux comme Présences à Paris, Musique Action à Nancy ou Ars Musica à Bruxelles. Des ensembles comme Ictus, Musiques Nouvelles, UI of Lucilin, le quatuor Danel, Oxalys, Champ d'Action... ont joué sa musique tant en Belgique qu'à l'étranger (Europe, ex-URSS, Amérique du Nord).

Il s'est consacré d'abord à l'écriture pour petites formations dans lesquelles le piano jouait un rôle central avant que son intérêt pour le timbre et pour les harmonies non tempérées ne l'entraîne vers d'autres combinaisons sonores: quintette à vents, trio à clavier, quatuor à cordes,. Chacune de ses ouvres est issue d'hypothèses de travail différentes: étude de processus formels accumulateurs ou destructifs, mise en ouvre de réseaux de proportions, mathématisations paranoïaques d'équivalences d'échelle, questionnement sur l'identité acoustique des textures et de leurs désagrégations, microcosmes à temporalité versatile, applications chaotologiques,.

Il dirige actuellement une bonne part de son travail vers des formations volontiers plus vastes, ou faisant appel à l'électronique, dans lesquelles, en vue de découvrir de nouvelles voies vers une complexité souple, il expérimente un mode d'écriture plus analogique et inductif que combinatoire, et qu'il signale par un titre générique (à comprendre davantage comme l'indication d'une parenté méthodologique que comme un cycle): Lettres Soufies (S, D, Gh pour ensemble, T pour ensemble et instruments midi, Z, pour alto, piano et électronique, K pour orchestre). Il est compositeur en résidence au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles pour l'année 2005-2006. Sub Rosa, label pour lequel il a gravé, au piano, des enregistrements de Morton Feldman (Triadic memories), Berio, Liszt, Dallapicolla, Bowles et Scelsi, a consacré deux disques monographiques à son travail: Attrition (1993), et Melencholia si ... (2002). Il prépare un nouveau disque de sa récente musique de chambre chez Fuga Libera. Jean-Luc Fafchamps enseigne l'analyse musicale au Conservatoire Royal de Musique de Mons. Le 27 juin 2006, il a remporté l'Octave de la Musique Classique.

 

DECALCOMANIE DE REICH ET LIGETI (AVEC PIAZZOLLA EN SURIMPRESSION pour saxophone alto et piano

Décalcomanie exploite des techniques d'écriture très librement empruntées au minimalisme répétitif de Steve Reich (1936) et aux procédés d'expansion harmonique par glissement chromatique imaginés par György Ligeti (1923-2006). Son titre, en guise d'hommage au compositeur autrichien d'origine hongroise, est une périphrase gentiment ironique d'une de ses trois pièces pour deux pianos : Selbstportrait mit Reich und Riley (und Chopin ist auch dabei ).

La composition commence par la lente construction d'une figure répétitive, affectée de perturbations passagères, d'abord rythmiques puis harmoniques, mélodiques ou timbrales. L'expansion chromatique ainsi opérée aboutit à un premier climax, qui abandonne le saxophone dans une cadence soliste, plus calme, mais profondément instable et éclatée: registres extrêmes, sonorités spéciales et poétique coloriste y sont les éléments manifestes d'une polyphonie virtuelle sous-jacente. La conclusion poursuit explicitement l'expansion chromatique, en réalité, jamais abandonnée, sur une rythmique désarticulée inspirée du tango. Un second climax destructif fait office de coda.

Cette musique veut dépeindre une situation panique: une impossible évasion au sein d'un système inexorablement clos. Toutes les propositions instrumentales, aussi «improvisées» soient-elles, se retrouvent irrémédiablement récupérées, recyclées ou englouties dans la progression inéluctable à laquelle elles tentent de plus en plus désespérément d'échapper.

Très exigeante pour l'instrument et pour l'interprète, Décalcomanie est une synthèse des diverses approches techniques dont le saxophone a fait l'objet depuis sa création: sonorité pleine aux articulations raffinées de la musique classique et violence rythmique, sons rauques, sauvages ou bizarroïdes de l'écriture moderne, jazz ou contemporaine.

Cette oeuvre, commandée par l'Association Internationale Adolphe Sax, est l'imposé de la demi-finale du 4 e Concours International Adolphe Sax (Dinant - 2006).

 

Kotekan de Piet Swerts

SWERTS Piet

Belgique - 1960

 

De 1974 à 1989, Piet Swerts a étudié au Lemmens Instituut à Leuven, où il a obtenu 10 Premiers Prix, mais aussi, pour la première fois dans l'histoire de cette institution, le Prix Spécial Lemmens-Tinel pour piano et composition avec grande distinction. Parmi ses professeurs figuraient Alan Weiss (USA) et Robert Groslot. Depuis 1982, il y est Professeur de Composition, Piano et Analyse.

C'est un compositeur, pianiste et chef d'orchestre de renommée internationale. Son important catalogue comprend des oeuvres théâtrales, orchestrales, de chambre, pour chorales, pour voix et pour piano.

En tant que compositeur, il a reçu plus de dix récompenses. Parmi celles-ci figurent le Prix Baron Flor Peeters (1983), le Prix de la Promotion Artistique Belge (1985). Il a également reçu le Prix de la SABAM (1986) pour Piano Concerto n° 2 (Rotations) , qui a été choisi comme concerto imposé de la finale du Concours International Reine Elisabeth. Il a aussi remporté le Prix de Composition Camille Huysmans (1986) et le Prix de Composition de la Province du Limbourg (1986). Il a aussi reçu le Silver Trophy of the Cultural Youth Passport Belgium-Netherlands (1988), comme jeune artiste prometteur, le Prix de la Gazet van Antwerpen (1989) et le Prix de Composition de la Province du Brabant (1993).

En tant que compositeur, il se considère comme un autodidacte bien que, en 1981, il ait participé à un cours de composition avec Witold Lutoslawski et Vladimir Kotonsky en Pologne. De 1985 à 2005, il a été chef d'orchestre de l'Ensemble for Contemporary Music au Lemmens Instituut. En 1993, son concerto pour violon Zodiac a été choisie parmi 154 ouvres, en provenance de 28 pays, comme concerto imposé pour la finale du Concours International Reine Elisabeth. La même année, un double CD de la première représentation mondiale de son Passio Domini Nostri Jesu Christi Secundum Marcum pour quatre solistes, choeur et grand orchestre (composé en 1988-89 et joué pour la première fois en 1993) est sorti. Piet Swerts a été invité comme chef d'orchestre en Autriche, en République Tchèque, en France, aux Pays-Bas, en Pologne et en Chine, où il a dirigé l'Orchestre Symphonique de Shanghaï, en 1994, dans l'interprétation de ses propres oeuvres. En octobre 2005, il a été chef d'orchestre invité de l'Orchestre Symphonique de Simon Bolivar à Caracas (Venezuela), où il a dirigé un programme complet de musique belge dont ses oeuvres.

En décembre 1996, son premier opéra Les Liaisons Dangereuses a été représenté pour la première fois par le Flemish Opera à Gand et à Anvers. En janvier 1997, Eufoda a sorti un CD consacré à ses compositions (1985-1995) et enregistré par le compositeur lui-même.

En septembre 2000, le première représentation mondiale de son oeuvre Symphony n° 2 (Morgenrot) est acclamée à l'unanimité par la critique. Son dernier concerto pour piano Wings déjà présenté avec succès en Belgique, en France, au Canada, au Japon, à Singapour, en Chine a été joué, par le compositeur, en Orégon le 18 décembre 2005.

Klonos , ouvre pour saxophone alto et piano, faisait partie de la liste des ouvres au choix de l'épreuve éliminatoire du 2 e Concours International Adolphe Sax (Dinant - 1998) et était l'imposé de la demi-finale du 3 e Concours International Adolphe Sax (Dinant - 2002).

 

KOTEKAN

pour saxophone alto et orchestre à cordes

La pièce s'enchaîne en deux mouvements: le mouvement final, le Kotekan , un mouvement très virtuose et rythmique, alors qu'au début, on trouve un mouvement qui a plutôt un caractère lyrique, c'est une introduction narrative, il porte le titre Noro t, parce que c'est un mouvement plus libre où le soliste a l'opportunité de chanter librement et où l'orchestre doit le suivre.

Kotekan implique l'interaction rythmique de deux ou plusieurs instruments dans un orchestre de gamelan à Bali. Norot veut dire en suivant. Les deux termes sont dérivés de la musique de gamelan balinaise. Leurs possibilités polyrythmiques se sont révélées très inspirantes pour écrire une pièce basée sur une disposition inhabituelle de l'orchestre à cordes divisé entre trois quintets à cordes opposés l'un à l'autre. Le soliste se trouvera au milieu de l'orchestre et jouera ces mélodies de kotekan contre les choeurs de ketjak, les trois quintets à cordes.

Le ketjak était une sorte d'accompagnement de ballet basé sur l'épopée de Ramayana, l'histoire du prince Rama et de sa future épousé, la ravissante Sita. Le ketjak est l'imitation d'un épisode où Hanuman, le roi des singes, et son armée rencontrent Rama. Le choeur est composé de presque tous les hommes d'un village balinais, qui sont installés dans des cercles très concentriques, en chantant le rythme d'une monosyllabe, tjak, avec un son guttural.

Il existe différents types de kotekan. Dans un orchestre de gamelan, il y a les polos, joués sur les temps primaires, et les sangsih joués sur les contretemps. Dans cette oeuvre, les polos sont replacés par quintet I et le sangsih par quintet III, ou II. Le résultat donne une orchestration fascinante où on entendra les figures rythmiques venant du côté gauche, du côté droit ou du milieu.

En plus, le compositeur a utilisé une échelle des sons basée sur le nom d'Adolphe Sax. Le nom Adolphe Sax donne comme un mode a b (allemand h) d e (la-si-re-mi) ; le S ou Sax donne mi bémol. C'est la raison pour laquelle Piet Swerts a transposé ce mode ABDE un triton plus haut. Il en résulte alors une gamme dans une échelle très exotique: a-bes-b-d-es-e-f-gis (la-si bémol-si bécart-re-mi bémol-mi bécart-fa, sol dièse). Cette gamme peut être transposée plusieurs fois et donnera à la pièce une couleur très particulière.

Cette oeuvre, commandée par l'Association Internationale Adolphe Sax, est l'imposé de la finale du 4 e Concours International Adolphe Sax (Dinant - 2006).

 






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